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Etats Généraux Alimentation - EGA

Des États généraux pour redonner de la valeur à la production agricole

Lancé le 20 juillet à Bercy devant 400 personnes, les ateliers des Etats généraux de l’agriculture ont débuté le 29 aout au matin à Paris.

Les consultations sont aussi régionales avec des réunions qui associent l’ensemble des parties prenantes.

Les quatre objectifs assignés aux EGA sont les suivants : relancer la création de valeur et mieux la répartir, permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail par le paiement de prix justes, accompagner la transformation des modèles de production afin de répondre davantage aux attentes et aux besoins des consommateurs, promouvoir les choix de consommation privilégiant une alimentation saine et durable.

La méthode EGA de septembre à novembre 2017

Les organisations sont choisies par le Ministère de l’agriculture dans la production, la transformation, la distribution, les associations de consommateurs, environnementales, les fédérations de salariés. EDT participe au chantier la création et répartition de la valeur pour les entreprises de travaux agricoles. Les travaux en ateliers sont présidés par des professionnels, animateurs des réunions. Réunis en petits groupes de travail, tous les représentants peuvent s’exprimer avec un rapporteur en atelier plénier.

 

Déserrer l’étau

Où se situe la contribution des entrepreneurs ? Tout naturellement par leur contribution avec des chantiers clés en main avec la traçabilité des interventions, des matériels de pointe pilotés par des conducteurs expérimentés, une alternative à l’endettement dans du matériel peu utilisé et une protection de la trésorerie pour résister à la volatilité des prix.

Trop d’agriculteurs sont « pris en étau » entre des prix des coûts de production à la hausse et des prix des produits agricoles « volatiles » c’est-à-dire très souvent bas. Certains actionnent le levier charges de production en agissant sur les investissements, les intrants, l’organisation du travail, etc. Les disparités de charges en production entre les moins et les plus compétitifs sont un sujet sensible mais aussi un levier.

 

Les chantiers en cours : la création et la répartition de la valeur

Comment créer plus de valeur ?

  • Atelier 1: Mieux répondre aux attentes des consommateurs en termes de qualités nutritionnelles et environnementales, d'ancrage territorial, de bien être animal et d'innovations
  • Atelier 2: Développer les initiatives locales et créer des synergies
  • Atelier 3: Développer la bio-économie et l’économie circulaire
  • Atelier 4: Conquérir de nouvelles parts de marchés sur les marchés européens et internationaux et faire rayonner l’excellence du modèle alimentaire et le patrimoine alimentaire français en France et à l'international

Comment mieux répartir la valeur ?

  • Atelier 5: Rendre les prix d’achat des produits agricoles plus rémunérateurs pour les agriculteurs 
  • Atelier 6: Adapter la production agricole aux besoins des différents marchés et aux besoins des transformateurs
  • Atelier 7: Améliorer les relations commerciales et contractuelles entre les producteurs, les transformateurs et les distributeurs

 

Consultation publique permettant aux citoyens de participer

 

Les citoyens peuvent contribuer et voter sur une grande consultation publique permettant d’enrichir la réflexion. https://www.egalimentation.gouv.fr/projects

Elle s’achèvera à la fin du mois d’octobre.

Y figurent 10 thèmes :

  • Comment mieux informer le consommateur ?
  • Comment favoriser l’accès du plus grand nombre à une alimentation suffisante et saine ?
  • Comment renforcer la sécurité sanitaire de l'alimentation ?
  • Comment rémunérer plus équitablement les producteurs ?
  • Comment mieux intégrer la réalité des coûts de production ?
  • Comment accompagner la transformation de notre agriculture ?
  • Comment soutenir des modes de consommation plus responsables ?
  • Comment valoriser le modèle alimentaire français ?
  • Comment accompagner la stratégie d’internationalisation de nos entreprises dans le respect des enjeux environnementaux, sociétaux et sanitaires ?
  • Comment renforcer la politique française de coopération et d’aide au développement en matière d’alimentation ?