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N°121

N°121

Mai / Juin
2019

EDT répond aux attentes des entrepreneurs de travaux betteraviers

20 mois après la fin des quotas betteraviers, coup sur coup, deux grands groupes sucriers ont annoncé le projet de fermeture d’usine en France, mettant fin à l’après quotas betteraviers de bien triste manière.
Aujourd’hui, des entrepreneurs de travaux betteraviers sont totalement désemparés, avec des machines qui pourraient rester sous leur hangar et des salariés chez eux. En effet, la récolte qui est la première charge de l’itinéraire technique de la betterave est déléguée à 80 % par les planteurs.
En 2017-2018, la production betteravière et sucrière atteint un record avec des surfaces betteravières en France (+ 20 %) et dans l’UE (+ 17 %). Pour arracher plus de betteraves, les investissements en matériel dans les entreprises existantes ont suivi. De nouveaux entrepreneurs se sont lancés avec une machine souvent d’occasion. Nos entrepreneurs ont donc été totalement pris au dépourvu par des annonces de fermeture aussi soudaines que brutales. Les industriels annoncent aujourd’hui que la crise résulte d’un marché du sucre très dégradé par la restructuration du secteur à l’échelle mondiale.
Les entreprises de travaux betteraviers attendent beaucoup de leur organisation. EDT est déterminée à les accompagner collectivement et individuellement auprès des administrations et des autres parties prenantes. Des démarches ont été engagées. Elles se poursuivent.
La Fédération nationale et les unions régionales se sont immédiatement mobilisées, d’abord en Normandie et dans les Hauts-de-France, puis dans le Puy-de-Dôme pour réunir les entrepreneurs, les représenter, communiquer sur l’impact de la crise sur les travaux betteraviers. Ensemble, nous pouvons faire bouger les lignes.

Gérard Napias, Président de la Fédération nationale EDT

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