Un été chaud sous tout rapport

L’été a été chaud, très chaud. Juillet 2019 est officiellement le mois le plus chaud jamais mesuré au monde, juste au-dessus du mois de juillet 2016, selon les données du service européen Copernicus sur le changement climatique.
Les effets se sont durement fait sentir dans les régions : une sécheresse exceptionnelle dans plusieurs départements où il n’a pas plu depuis des mois, des incendies lors des moissons, des feuilles de vigne brûlées par le soleil, l’accélération du dépérissement des résineux scolytés dans le grand quart nord-est.
Les territoires, les organismes, les machines ne sont pas habitués. Ce n’est pas tout d’avoir la climatisation dans la cabine. Quand il faut en sortir pour aller vérifier un organe de la machine, les capots sont brûlants. Nos équipes ont assuré. Bravo à elles.

Nos entreprises ont joué le jeu allant épauler les pompiers, en ajoutant les moyens de protection des chantiers de récolte, en décalant les travaux des heures les plus chaudes. Limiter les risques, changer les pratiques est nécessaire. Mais, nous serons toujours du côté des donneurs d’ordre que sont nos clients plutôt que du côté des donneurs de leçons qui veulent nous culpabiliser : un jour comme complice de la déforestation en Amazonie, un autre pour pulvériser en rive des habitations, un autre encore d’utiliser de grosses machines qui tassent les sols, etc.

L’été a été chaud également sur ce plan avec une opinion chauffée à blanc. La température va-t-elle retomber ? Souhaitons-le ! EDT vous propose d’y contribuer en participant aux sessions de formation collective de cet automne (voir page 22) pour que chacun apprenne à réagir quand son entreprise ou ses collègues font face à un événement local qui dégénère.

Gérard Napias, Président de la Fédération nationale EDT