Faire face aux conséquences des aléas

Dans plusieurs régions, l’excès d’eau a fait place, cet automne, à la sécheresse de cet été. Vingt départements étaient en vigilance orange fin novembre avec des inondations et des orages. En octobre, la pluviométrie a été, en moyenne sur la France, excédentaire de plus de 40 % ; 431 millimètres sont tombés en dix-neuf jours dans le Sud Aquitaine. Lors de la canicule de juillet dernier, un record de température de 42,3 degrés a été atteint : vingt départements en alerte rouge canicule et soixante autres en vigilance orange.

Nos entreprises sont aussi confrontées aux conséquences de la multiplication des aléas sanitaires comme le scolyte, mais aussi environnementaux comme les fumées de l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen. Dans beaucoup de cas, l’activité des entreprises est ralentie voire arrêtée avant de reprendre. Tous les entrepreneurs sont habitués à mettre en place des moyens pour faire face mais aussi pour rassurer leurs clients. L’agriculture demande à juste raison d’accroître les capacités de stockage d’eau en hiver, de faire évoluer les pratiques d’entretien des fossés et à créer le Fonds de mutualisation des risques sanitaires et environnementaux (FMSE).

Mais, sommes-nous organisés dans nos entreprises avec nos salariés et nos fournisseurs à la mesure de la multiplication des aléas que nous rencontrons de plus en plus dans nos activités ? Avons-nous la capacité individuelle et collective de répondre efficacement aux demandes de nos clients ? Ne devons-nous pas rechercher ensemble des solutions pour gérer ces nouveaux risques ?
Pour en parler, rendez-vous sur le stand EDT du salon des ETA les 11 et 12 décembre prochain et fin mars 2020 au prochain congrès national EDT où le sujet sera abordé lors d’une table ronde. Entre ces deux rendez-vous, je souhaite à chacune et chacun, et à vos familles de très bonnes fêtes de Noël.

Gérard Napias, Président de la Fédération nationale EDT