Vous êtes ici

N°97

N°97

Juin
2016

PAC d’après 2020 : la reconnaissance de la mutualisation par la prestation de services de travaux

Les grandes manœuvres autour de la Politique agricole commune après 2020 ont débuté fin mai avec une réunion informelle des ministres de l’agriculture à Amsterdam. La contribution française n’a pas fait l’objet de débats, ni même d’échanges, en tout cas avec la fédération nationale, avant cette réunion européenne.

Si cela avait été le cas, les représentants des entrepreneurs de travaux agricoles et forestiers auraient rappelé qu’ils contribuent à relever les défis de taille auxquels l’agriculture est confrontée. Les entrepreneurs de travaux agricoles sont les spécialistes des agroéquipements de précision et traçabilité. Ils s’engagent dans l’agriculture numérique.

 

Augmenter l’autonomie alimentaire des élevages, développer la réduction des intrants, accroître la teneur en matière organique des sols, tout cela nécessite des investissements matériels et immatériels dans les techniques de production de l’agriculture de précision, de la traçabilité intelligente avec le numérique.

 

Les entrepreneurs ont besoin de clients capables de gérer les aléas, de formaliser leurs délégations de travaux et de s’engager dans la contractualisation. Le plan national de compétitivité et d'adaptation des exploitations agricoles doit donc dépasser une lecture restrictive des aides à la modernisation.

 

Les entrepreneurs proposent la reconnaissance de la mutualisation de leurs investissements pour la prestation de services. Quelques conseils régionaux reconnaissent déjà les deux formes de mutualisation dans leurs programmes d’aide à la modernisation. À nous de nous mobiliser pour faire partager cette approche à Paris, à Bruxelles et à Strasbourg.

 

Gérard Napias, président de la Fédération nationale EDT

Réservé aux adhérents :
EDT97.pdf (11.66 Mo)