Vie syndicale

Comités permanents de la CEETTAR

13 Nov. 2025

Les membres des comités « Machines mobiles » et « Activités rurales » de l’organisation européenne CEETTAR, dont la FNEDT représentée par Fernando Da Costa et Guillaume Le Gonidec, tenaient leur traditionnelle rencontre annuelle ce 12 novembre, dans les locaux de l’association allemande BLU (non-loin de Hanovre).

Au programme, notamment :

  • La place des ETA dans le récent « Data Act » européen : les obligations entourant l’usage des données produites lors d’interventions chez les clients restent floues pour la majorité des experts, en dépit d’une directive entrée en vigueur depuis septembre (NB : elle exige notamment que vous soyez parfaitement informés des types de données collectées, à quelle fréquence et pour quel usage, avant de signer tout bon de commande).
  • Les futures directives visant les machines : l’expert de la CEETTAR a dressé le compte rendu de la dernière réunion avec la Commission européenne. Elle portait notamment sur la notion de « modification substantielle », la protection des données enregistrées dans des machines volées, ou encore des déchiqueteuses à plaquettes non-conformes. La question des dollys et attelages à sellette figure au programme de la prochaine réunion.
  • Les systèmes d’incorporation dits « à transfert fermé » : quatre solutions techniques sont déjà susceptibles d’éviter toute exposition du salarié aux substances chimiques lors de la préparation des bouillies. Au gré des renouvellements d’AMM, les firmes de chimie adoptent l’ouverture adéquate sur leurs bidons. Mais l’incorporation des poudres reste délicate et, surtout, les réglementations en vigueur sont inadaptées ; en particulier le contrôle technique périodique des pulvérisateurs.
  • La place des ETARF dans les scénarios de crise : plusieurs Etats membres ont mis en place des scénarios de réponse à des crises d’ampleur (neige, inondations, incendies ; voire même conflits armés). Pourvoyeurs de solutions, engagés et très réactifs, les ETARF se préoccupent peu des modalités d’organisation. Toute l’Europe semble déplorer leur mauvaise identification dans les « plans de bataille » définis par les Etats ou la sécurité civile, et des délais de dédommagement supérieurs à un an.