Travaux agricoles
Les transhumances de moissonneuses-batteuses, redescendant du Nord pour démarrer les récoltes de maïs dans la moitié Sud du territoire, ont lieu en ce moment. Elles impliquent parfois plusieurs véhicules. Comment organiser son convoi ? L’Arrêté du 4 mai 2006 relatif à la circulation des véhicules et matériels agricoles ou forestiers et de leurs ensembles, stipule des exigences de signalisation et précise aussi les distances à respecter entre deux engins.
Un opérateur désigné comme « responsable de convoi » devra veiller au respect des dispositions du Code de la route et de la réglementation sociale. Il s’agit idéalement du conducteur du véhicule d’accompagnement – obligatoirement un véhicule léger, capable de faire demi-tour rapidement, et doté de gyrophares ainsi que du panneau rétro-réfléchissant « convoi agricole ».
Hors agglomération, les différents véhicules doivent laisser entre eux une distance de 150 mètres ; ramenée à 50 m en agglomération (et en cas de faible visibilité) ou lorsqu’il s’agit d’un « train de convois » au sens de l’administration : celui-ci pouvant être constitué, au maximum, du véhicule d’escorte suivi par trois automoteurs agricoles et/ou forestiers. Notons qu’un transport sur porte-engins est requis hors du département d’immatriculation et départements limitrophes.
Rappelons enfin que, hors période de semis ou récolte, la circulation des convois du groupe B (engins de plus de 22 mètres de long ou 3.50 m de large – alors signalés par un panneau Convoi Agricole) reste interdite du samedi ou veille de fête à partir de midi au lundi ou lendemain de fête à 6 heures. Et que les préfets peuvent avoir imposé des restrictions supplémentaires.