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Fin des quotas betteraviers

Lundi 1er octobre 2017, le régime des quotas betteraviers a pris fin après un règne de 50 années. Ce même lundi a été l’occasion d’officialiser la signature d’un partenariat CGB et FNEDT. "Ce partenariat est une formidable opportunité pour trouver ensemble les meilleures pistes d’amélioration de baisse des coûts de production de la betterave. C’est une mission essentielle pour la CGB afin de permettre à nos 26 000 planteurs d’être compétitifs sur le marché mondial", déclare Eric Lainé, Président de la CGB.

Les planteurs de betteraves et l’ensemble de la filière sucre doivent faire face aux conséquences de la fin des contrats et devront travailler au développement de leurs relations contractuelles de sorte à ce que la filière reste un modèle d’organisation et un secteur attractif.

"Dans ce contexte, les entrepreneurs de travaux agricoles, leaders sur le marché de l’arrachage et du déterrage, ont besoin de préparer leurs entreprises  à cette échéance", ajoute Gérard Napias, Président de la FNEDT.

La fin du régime des quotas betteraviers offre la possibilité d’exporter sans limite sur le marché mondial. Ainsi, il est important de donner toutes les chances à la betterave d’être compétitive sur les places européennes et mondiales.

La CGB et la FNEDT ont d’ores et déjà réfléchis et identifiés des leviers tels que : l’augmentation de la production, l’harmonisation des chantiers, la mutualisation, évolution des calendriers d’enlèvement ou encore la simplification de la facturation.

Ce partenariat a défini un groupe de travail de 8 professionnels, 4 de la FNEDT et 4 de la CGB, pour échanger sur :

* Une enquête sur le matériel betteravier utilisé dans les Entreprises de Travaux Agricoles (ETA), afin d’identifier les actions permettant de répondre aux enjeux de la filière post 1er octobre 2017.

* Les machines : l’enjeu est de définir les besoins des utilisateurs auprès des constructeurs pour baisser les coûts de production, tout en garantissant un matériel accessible à tous.

* La CGB et la FNEDT souhaitent déterminer ensemble un cahier des charges des machines répondant à leurs besoins en termes de capacités d’arrachage, de géolocalisation, d’asservissement au numérique, de robotique, d’informatique embarquée…

* La mise en place de formations sur la sécurité des chantiers, lors de l’arrachage et du nettoyage des routes, et sur leur qualité, en utilisant des outils professionnels ludiques tels que Perfbet.

* L’élaboration de « Contrats types » par chantier d’arrachage annuels ou pluriannuels, avec la recherche d’une tarification innovante.

* Une communication permettant de valoriser toutes les actions « responsables » de la filière, comme la charte qualité chantiers d’arrachage respectueux de l’environnement et Eco citoyens. Source : Communiqué de presse commun FNEDT et CGB.