EDT à sa place aux États généraux de l’agriculture

Il fallait le faire de réunir, un jeudi 20 juillet à Bercy, toutes les parties prenantes pour lancer les États généraux de l’alimentation.
C’est fait. Le Président de la République a tenu son engagement de campagne de les rassembler pour redonner du pouvoir aux producteurs, garantir des prix justes. Les entrepreneurs que nous sommes partagent totalement cet objectif de rentabilité des exploitations agricoles. L’agriculture doit faire jeu égal avec l’agroalimentaire et la grande distribution. La traçabilité et la sécurité alimentaire de la production doivent être rémunérées alors que leur valeur ajoutée disparait au fur et à mesure que le produit agricole devient un produit alimentaire.

EDT a répondu positivement à l’invitation au lancement des États généraux, ouverts par le Premier ministre, puis aux interventions du directeur général de la santé, du ministre de la Transition écologique et du ministre de l’Agriculture. Nos activités de prestations de services de travaux agricoles sont des atouts dans le débat : des chantiers avec la traçabilité des interventions, des matériels pilotés par des conducteurs expérimentés, une alternative à l’endettement et une protection de la trésorerie.
Les États généraux, c’est aussi l’élimination progressive des pesticides en commençant par ceux qui présentent un risque pour la biodiversité ou la santé, le développement d’alternatives et la séparation des activités de conseil aux agriculteurs et de vente des pesticides.

EDT est bien à sa place aux États généraux de l’alimentation et a demandé à participer à des ateliers qui se réuniront fin août. N’hésitez pas à aller sur la plateforme pour vous aussi participer à la construction de l’agriculture du futur, innovante et diversifiée.

Gérard Napias, président de la Fédération nationale EDT