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n°129

n°129

Juin
2020

Les pulvérisateurs et les bineuses des ETA méritent mieux

Investir dans des matériels performants, mettre en place des itinéraires techniques plus économes en produits phytosanitaires est essentiel pour limiter l’impact sur l’environnement, pour assurer la santé et la sécurité des travailleurs et la protection des riverains. EDT a donc réagi très positivement à l’annonce début mai par le ministère de l’Agriculture de la création d’une aide nationale à l’investissement pour renforcer la protection des riverains et accompagner les agriculteurs dans la mise en place de zones de nontraitement (ZNT).

EDT a donc interrogé l’administration sur son inaccessibilité pour les entrepreneurs de travaux agricoles. Dans son projet de décision, Franceagrimer s’appuie sur le régime d’aide d’État n°SA.50388 2018/N de la Commission européenne relatif aux investissements dans les exploitations agricoles liés à la production primaire pour écarter les ETA. Dans ce document, la Commission européenne valide le projet présenté par le ministère français. Ce n’est donc pas Bruxelles qui refuse mais Paris qui ne porte pas la mutualisation des investissements dans son projet.

Des Conseils régionaux l’ont compris, mais visiblement pas l’État. Les agriculteurs des filières viticulture, grandes cultures, fruits et légumes et cultures végétales spécialisées qui recourent à un entrepreneur qui mutualise l’investissement en matériel apprécieront.

Les agriculteurs devraient pouvoir passer par des investissements collectifs mais aussi par une utilisation partagée via un ETA avec un contrat de prestation de services de travaux de désherbage chimique et mécanique.

Gérard Napias, Président de la Fédération nationale EDT

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