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N°89

N°89

Juin
2015

Les priorités de notre profession sur le battage

Les moissons viennent de commencer dans le Sud de la France. La moisson n’attend pas. Le client compte sur la disponibilité de l’entrepreneur, sur le rapport qualité-prix de la prestation, sur une performance et une fiabilité garantie grâce à l’entretien du matériel qui est toujours en état de marche.

Mais, le client ne guette plus l’arrivée de la machine dans le champ. Et demain, aujourd’hui pour les innovateurs, la géolocalisation permet en temps réel de connaître la position de la machine, de situer l’avancement du chantier, de transmettre les données de récolte à l’agriculteur, au silo de collecte, etc.

Nos chantiers, nos machines sont donc « uberisées », du nom de cette entreprise start-up nord-américaine qui a révolutionné le monde des taxis. Uber s’impose auprès des clients par son logiciel de réservation qui accroche le taxi le plus proche, avec une qualité et un prix de service garantis. Allons-nous vers cela dans nos activités ? Rien ne le dit ? Rien ne l’interdit. EDT participe aux travaux sur l’agriculture numérique et sur les robots agricoles au nom de la profession des entrepreneurs, afin de saisir les opportunités.

En matière de battage, nos entreprises sont aujourd’hui avant tout préoccupées par quatre points : l’envolée du prix des machines, la réduction des durées d’utilisation, l’hygiène et la sécurité et la connaissance de la réglementation de la circulation routière. Ce sont les préoccupations prioritaires de notre profession sur le battage.

Gérard Napias, président de la Fédération nationale EDT

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