GNR : l’action collective paie

À l’heure où ces lignes sont écrites, le conflit des gilets jaunes en est à son deuxième samedi de mobilisation contre la hausse de la taxation des carburants et pour d’autres doléances. Les manifestants qui filtrent les ronds-points, les lieux de rassemblement, le font un samedi c’est-à-dire hors des jours de travail de la semaine. Cela doit être signalé comme le caractère pacifique de leurs actions. Une fois de plus, Paris n’est pas la France.

Vous l’avez remarqué : il n’y a pas d’engins agricoles sur les ronds-points, pas de banderole EDT. La Fédération nationale a fait son travail avec les syndicats départementaux et Unions régionales EDT. Les entrepreneurs qui le souhaitaient ont été invités à grossir à titre individuel les rangs de manifestations pacifiques.

La hausse du prix du carburant (pétrole + taxes françaises) pénalise d’abord les ruraux qui se déplacent en voiture et les activités économiques présentes dans le rural, donc les entreprises.

EDT a obtenu le maintien du GNR pour les travaux agricoles et forestiers parce que vos entreprises sont représentées et se font entendre quand et où il le faut. Nous regrettons que les travaux publics soient exclus. EDT était représenté aux réunions sur le chantier fi scal agricole et a obtenu des rendez-vous à l’Élysée et à Matignon. L’action collective paie avec des représentants professionnels EDT qui portent vos revendications. Remerciez- les quand vous les croiserez. N’hésitez pas à le dire à des entrepreneurs non-adhérents. C’est grâce aux élus professionnels et aux adhérents EDT que la profession avance.

Gérard Napias, Président de la Fédération nationale EDT