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Séminaire sur l'agro-écologie

Le mardi 19 juin 2018 s’est tenu au Ministère de l’agriculture et de l’alimentation un séminaire consacré aux facteurs permettant la transition agro-écologique. La journée était articulée autour de la présentation des conclusions de deux études d’évaluation portant respectivement sur les territoires, et les filières agricoles.

Cette journée d’échanges a permis de comprendre que la démarche agro-écologique est comprise par l’ensemble de la filière agricole toutefois le degré d’intégration des territoires et de la filière agricole reste encore très inégal.

Les mesures portées par les régions, nouvelles autorités de gestion des aides du 2e pilier de la PAC, encouragent plus ou moins fortement la transition agro-écologique (en terme de mesures prioritaires, de critères de sélection, de majoration d’aides...).

L’étude présentée a essayé de montrer les déterminants à l’œuvre dans cette différence d’implication. Quels facteurs expliquent ces disparités ? la topographie, le climat, l’ensoleillement font que certaines régions française davantage prédisposées à répondre à l’agro-écologie.  

Les filières quant à elles connaissent également de nombreuses disparités notamment pour les filières céréalières comme le soulève l’étude. En effet, il apparaît donc moins évident de valoriser une démarche vertueuse sur le marché mondial ou quand le produit agricole est très éloigné du consommateur.

Plusieurs organisation dont notamment l’Association Nationale Pommes-Poires est venue apporter son témoignage sur la façon dont elle perçoit l’agro-écologie, les avantages et les inconvénients.

A l’issue des conclusions de chacune des études, deux tables rondes ont permis de réfléchir aux différents leviers qui permettraient d'amplifier la transition agro-écologique :

La nécessité de définir plus clairement l’agro-écologie. Une définition plus claire pour la filière ainsi que le consommateur. Bien souvent, elle est mal perçue par les élus régionaux par conséquent l’intégration dans démarche ne peut pas davantage progresser.

Présenter l’agro-écologie comme étant une démarche compétitive. Que les deux termes ne sont pas opposées mais bien complémentaires.

Renforcer la formation autour de l’agro-écologie afin de valoriser la démarche et de sensibiliser un plus grand nombre.

Apporter un soutien financier sur le long terme à tous ceux qui souhaitent s’engager dans la démarche. En effet, le manque de moyen financier et humain est l’un des freins au développement de l’agro-écologie.

Pour en savoir plus : http://agriculture.gouv.fr/comment-favoriser-la-transition-agro-ecologique-dans-les-territoires-et-dans-les-filieres

Source : Ministère de l’agriculture et de l’alimentation.